T07 - 12.11.2017 - FRAÏSSE-CABARDES

Bonjour  à tous

C’est sous une légère bruine  qui nous a accompagnés ce matin tout au long de ce beau parcours, parfois « hippique ou y pique ! ».

Petite anecdote dont vous pourrez lire plus bas les commentaires de notre président Michel qui en plus de la course à pied s'est trouvé une âme d'écrivain, presque de poète (même de son vivant, il mérite le Panthéon aux côtes d'Alexandre Dumas, Victor Hugo, André Malraux, J-Jacques Rousseau, Voltaire, Emile Zola, pas mal !). Mais revenons à nos simples moutons concernant cette petite anecdote : en nettoyant les verres de ses lunettes pleines de buées et de pluie, Joël a décroché un verre et à partir de là, il s'est trouvé dans l'impossibilité de lire le GPS (le monocle rit jaune !). Mais il avait encore l'espoir d'être aidé par un de ses camarades de course. Malheureusement après plusieurs tentatives, tous ses coéquipiers, sans exception, n'ont pas mieux fait. Il a fallu se rendre  à l’évidence que tout le groupe avait  pris de l’âge et que tout ce petit monde avait  aussi besoin d’une paire de binocles, que cela leur fasse plaisir  ou pas.

Bref  à partir de ce moment,  ce fut un peu difficile pour continuer sur le circuit prévu, mais bon tout le monde est rentré  à bon port.  
Bonne semaine  à tous

Amicalistement Vôtre

Toutes nos sorties : https://www.visugpx.com/membres/34095/

Le Billet du Président :

Bonjour à toutes et à tous,

J’aurais aimé en ce Dimanche pluvieux vous faire l’économie de ma dysenterie verbale périodique mais un évènement imprévu, avec dans le rôle principal l’accoutumé Bocuse, me met dans l’obligation pour ne pas faillir à ma mission d’information présidentielle de reprendre le clavier et de vous le relater (l’évènement pas Bocuse) le plus fidèlement possible contrairement au descriptif romantique mais en partie erroné de votre vice-président (car comme tout un chacun le sait dans vice-président il y avant tout vice!).

Nous venions de quitter Fraïsse Cabardès en direction de Fontiers lorsque brutalement notre guide, paniqué, s’aperçut qu’il ne pouvait plus lire l’écran de son appareil de guidage sur lequel il prépare en conscience notre circuit. Nous avons immédiatement pensé avec angoisse à un problème médical type accident vasculaire cérébral mais Jacques , sollicité, nous rassura aussitôt en nous précisant avec un humour de carabin sur le retour qu’il serait quand même plus pratique pour consulter une montre GPS d’avoir “deux” verres aux lunettes au lieu d’un seul. Celle-là notre cuistot préféré  ne nous l’avait encore jamais faite . Une fois constatée la disparation de cette partie essentielle de sa prothèse oculaire ( vous noterez l’effort périphrasique justifié  par une après-midi domiciliaire), nous n’avons pas paniqué en pensant qu’un des  autres participants à la sortie allait s’acquitter de la tâche. Mais du gendarme au retraité hospitalier en passant par le kiné et le toubib  tous avait entrepris le périple en laissant leurs bésicles dans leur véhicule et avouèrent penauds et désorientés (c’est le mot)  qu’ils ne seraient d’aucun secours en la matière. Seul le Président ,prudent , et je n’ai aucune honte à le dire, avait emmené avec lui ses verres correcteurs mais comme ils ne lui servent pas à grand-chose depuis ses ennuis rétiniens je vous laisse à penser la bande d’handicapés tâtonnants lâchée dans la Montagne Noire. Heureusement  pour la plupart les sentiers nous étaient connus  et nous avons pu sans trop d’encombres ( à part un chien qui en voulait rageusement aux mollets de Bocuse comme s’il avait senti ( le chien pas Bocuse !) qu’il fallait sanctionner le coupable) regagner Fraïsse où nous avons religieusement, sur le parvis de l’église à l’abri du crachin, dégusté notre café récupérateur en philosophant sur le syndrome du boulanger ( je laisse le soin à chaque concurrent de résumer à son entourage ce traumatisme médical bien connu).

Voilà une mise au point nécessaire qui met encore en lumière la fragilité de la condition humaine.

A bientôt.

Michel.

PS : je me rends compte à postériori de ce que peut avoir de rébarbatif pour certains la lecture occasionnelle de ce billet présidentiel. Il va de soi que ne voulant oublier personne je ne fais aucun tri dans la liste des destinataires. Mais évidemment chacun ou chacune a le loisir dès sa réception de le deleter (quel verbe horrible !) car, comme nous le souhaitons, l’ACFC c’est “le bonheur si je veux” !